Fin du voyage : 8 cylindres vers le Portugal.

A Salamanque, nous passons par les faubourgs pour nous rendre à l’hôtel Regio situé en sortie de ville sur la commune de Santa Marta De Tomes. L’établissement est de belle facture. L’accueil est très professionnel mais un peu froid, c’est vrai qu’on n’est plus au Portugal… Chouette chambre, bien qu’un peu kitsch, climatisée, ce qui est plaisant car depuis que nous sommes redescendus de la montagne, nous flirtons de nouveau avec les 32 °. Grande piscine dont Edith profite dans l’heure.





Vers 20 h 30, nous prenons la GS pour nous rendre en centre ville. Un parking motos sur la Plaza Del Peso nous permet d’être au cœur de Salamanca. Cette ville est une belle découverte ; on retrouve l’ambiance espagnole des soirs d’été, il fait encore 26 °, le ciel est un peu laiteux ; pas mal de monde dans les rues, terrasses pleines, décontraction et convivialité dominent.













Au fil de nos déambulations, nous côtoyons de superbes monuments et une Plaza Mayor très agréable. Nous trouvons vers 22 h une table dans un petit restaurant sans réel attrait mais cela fait du bien de s’asseoir et de manger quelque chose avec une bonne pinte de bière (phrase de survie du jour : « una pinta fria, por favor ») . A 23 h, retour à l’hôtel ; les motos restent dehors et je les attache donc ensemble avec les 2 « U ».



1er août.

Nous repartons de l’hôtel avant les grosses chaleurs, il fait 20 °, ce qui est correct pour traverser la ville avec ses nombreuses occasions de s’arrêter, ronds-points, feux tricolores, etc… L’autovia De Castilla nous permet d’avancer dans cette région monotone et nous abattons les kilomètres. Tordesillas, Valladolid, on bifurque vers l’ouest par la N 122.



Arrêt carburant à Penafiel, le château sur son piton rocheux nous fait de l’œil, mais nous avons encore pas mal de route et c’est mieux d’éviter les grosses chaleurs, alors on roule ; le paysage change, des collines et des vignes apparaissent, nous longeons le Duero, qui est en fait le même fleuve que le Douro portugais… Pas mal de trafic sur cette route, beaucoup de camions.





A El Burgo de Osma, nous sortons de l’autoroute pour la pause casse-croûte dans une station service, histoire de trouver des boissons fraîches et quelques bricoles à manger. La chaleur est écrasante, pour preuve le parking est équipé de carports pour laisser les véhicules à l’ombre !



N 234, belle et vallonnée, puis à Toledillo nous bifurquons vers El Royo, village dans lequel nous avons réservé une chambre d’hôtes classée « Casa Rural ». Par chance, ce village est à 730 m d’altitude, il fera moins chaud !

Los Robles d’Oche est une belle maison traditionnelle en pleine campagne un peu avant El Royo. L’accueil est cordial, mais le proprio ne parle qu’espagnol… On se débrouille, j’obtiens l’autorisation de rentrer les mobs dans la propriété et il me propose même de les mettre sous un abri. Super. La chambre est fraîche et les lieux sont calmes. L’eau de la piscine pourrait être plus claire, mais cela n’arrête pas ma douce qui va faire quelques longueurs.



Nous avons réservé le repas du soir, je comprends que ce seront des grillades.  
Nous profitons de la température devenue agréable pour marcher vers le village qui a vraiment un aspect rural et traditionnel.





A l’heure prévue, 21 h 30, le barbecue est déjà en fonction. Chorizo grillé en entrée, salade verte avec tomates, oignons, thon, puis côtes d’agneau et frites, une glace en dessert, 15 € par personne vin compris, rien à redire et tout est « maison ».

2 août.

Le petit déjeuner que l’on nous sert est un peu limité et à base de pâtisseries industrielles, mais bon, tout va bien…

Etape suivante, Torrente de Cinca, à 300 km environ. Il fait frais, 16 °, la route est par conséquent très agréable, tout au moins au début. A proximité de Zaragoza (Saragosse), l’environnement devient carrément hideux, des cailloux, peu de végétation, de la poussière et le thermomètre qui grimpe. Pause eau et nous continuons sur l’AP2, pas mieux, des villages, stations-service et hôtels abandonnés et en ruines, pas envie de s’arrêter par ici…

Il le faut pourtant car la GS a besoin de carburant. Une grande station pleine de camions nous accueille et nous en profitons pour nous réhydrater. Nous parvenons à Torrente de Cinca vers 14 h 30. Il fait 35 °. Comme souvent, quelques politesses avec la gérante de l’hôtel nous permettent de disposer d’une chambre malgré l’heure…

L’hôtel restaurant Siskets est très récent et moderne. La chambre est vaste et il y règne une douce température de 22° grâce à la climatisation efficace. Installation, douche, pique-nique improvisé, puis après négociation (en anglais) je descends vers 16 h 30 pour mettre les motos dans le garage, ce qui me rassure, d’autant que ce soir c’est fête au village. C’est un peu compliqué car la pente est raide et ce sous-sol encombré impose quelques manœuvres, mais après les épreuves de Coimbra et Monsanto, je ne crains plus rien !



Balade à pied dans le village. On se demande de quoi vivent les gens par ici… Un peu d’agriculture, certes, mais après ? Un petit air de village mexicain nous rend les lieux sympathiques. La fête se prépare et nous décidons d’aller y faire un tour ce soir.







A 21 h, nous prenons place à table au restaurant de l’hôtel ; notre précédent repas était plus que frugal et la faim est là.
Le « menu del dia » est à 11 € tout compris… Pour cette somme, nous avons droit à une salade au saumon, un poisson grillé avec des frites, un grand verre de vin, une bouteille d’eau et une crème brûlée. C’est très bon et Victor, notre serveur-traducteur anglophone, nous donne toutes les explications nécessaires. Merci à lui.
Le petit tour à la fête sera de courte durée, nous sommes fatigués par la route et la chaleur. Nous assistons à la parade de la « banda » musicale, il y a une mini-fête foraine et un orchestre avec chanteuses, de bonne qualité apparemment, qui animeront le bal, lequel démarre seulement après 23 h 30… En ce qui nous concerne, dodo !

3 août.

Le petit déjeuner nous convient même si nos boissons chaudes ont tardé à arriver… La nuit a été réparatrice, on n’a même pas entendu la musique de la place pourtant toute proche. Il est à peine 10 h lorsque nous enfilons les casques, il fait déjà 27°.

Nous avons 320 km à faire, direction Amélie Les Bains pour voir des amis Harleyistes en vacances sur place. Nous prenons la 4 voies A2 puis la E9 après Manrèse pour filer vers le nord. Il fait chaud, on regrette le Portugal !

Onze heures du matin, on passe les 30 °. Le trajet nous semble long, d’autant que les presque 4 semaines de selle commencent à nous rendre le fessier sensible… Arrêt boisson dans la montagne, du côté de Berga, puis nous reprenons un peu d’altitude, ce qui est bon pour la température.



La cité touristique de Ripoll nous ralentit avec quelques encombrements. Jolie ville apparemment… N 260, sinueuse, bien pour nous. Camprodon, Mollo, et voilà que nous passons en France… Instantanément, le bitume se dégrade, c’est triste mais c’est une constatation. Et il va falloir recommencer à penser aux radars !

Petite pause en haut du col de la Seille avant de redescendre vers la mer et de sentir les degrés remonter. Les paysages pyrénéens sont superbes ; habitués que nous sommes à circuler dans les Alpes, nous sommes ravis de notre découverte.







Prats de Mollo, Arles sur Tech et nous arrivons en vue d’Amélie les Bains. Le tableau de bord indique 33 °. Nous avons réservé à l’hôtel de la Reine Amélie, bien mais un peu vieillissant ; avantage : garage couvert et fermé. Désavantage, que j’ignorais, notre « mini-suite » (un studio en fait) n’est pas climatisée…  Nous sommes au dernier étage et disposons d’une vaste terrasse avec store, table, chaises et vue directe sur la piscine. Il est tôt, 15 h 30, nous grignotons avant de ressortir ; je pars explorer les alentours tandis qu’Edith se met en quête d’un salon de coiffure. La ville est agréable et calme. Il faut dire que c’est une station thermale réputée et que la clientèle a une moyenne d’âge, comment dire ? Encore à 2 chiffres mais tout juste !





A la nuit tombée, nous traversons le pont proche de l’hôtel qui enjambe le Tech car on nous a informés d’un défilé carnavalesque qui va avoir lieu le soir.
Nous assistons donc à cette fête locale, joyeuse et colorée, tous les deux rapidement garnis de confettis.



C’est l’affaire d’une petite heure et nous prenons le chemin de nos pénates lorsque nous croisons par hasard nos amis cités plus haut, attablés à une pizzeria.
JF et Maryse sont arrivés plus tard que prévu, coincés dans les embouteillages autour de Béziers. Nous entamons une discussion conviviale et projetons de la terminer au bar de l’hôtel. Oui mais à 22 h, le bar est fermé ! Difficilement acceptable… La réceptionniste fait quelques recherches et nous fournit gentiment bières et eau gazeuse, au prix fort cependant... Nous refaisons une partie du monde puis  prenons congé en ayant programmé un déjeuner commun le lendemain.

4 août.

Le ventilateur n’a pas suffi à nous faire passer une nuit vraiment agréable ; après réflexion, c’est là que nous avons eu le plus chaud pour dormir depuis notre départ ! Le petit déjeuner de l’hôtel, en self comme presque partout désormais, est varié et complet. Un bon point. Retour dans les rues du centre ville pour les achats du midi.

JF et Maryse nous rejoignent en fin de matinée, accompagnés d’une bouteille de Champagne bienvenue. Notre repas léger, poulet, crudités, est arrosé avec la dernière bouteille de vin portugais qui alourdissait mes valises.  Une séance de piscine + farniente suit. Et pas de moto aujourd’hui ! Après que nos amis nous aient quittés, nous avons passé une seconde nuit trop chaude, mais calme.

5 août.

Notre prochaine étape est Saint Jean du Gard, dans les Cévennes. C’est un coin que nous apprécions particulièrement pour y avoir passé des vacances d’été presque chaque année depuis 1989.

C’est un plaisir de charger les motos « à la fraîche » dans le garage souterrain. Moins agréable est l’attente en plein soleil pour faire le plein à la station-service de Céret car à 10 h 30, on frôle de nouveau les 30 °.
La traversée de Perpignan est sans intérêt, il aurait mieux valu prendre un bout d’A9. Après Salses le Château, la route redevient agréable… Tiens un radar tourelle… Merci le régulateur.
Narbonne, Béziers, nous passons sur l’A 75 (qui est gratuite) jusqu’à Paulhan, puis de la départementale sympa par Gignac, Puéchabon (arrêt pique-nique), St Martin de Londres, Ganges, Saint Hippolyte du Fort. Là on entre dans les Cévennes et ça nous fait du bien !

Nous stoppons les motos sur le parking de l’Auberge du Péras à St Jean du Gard. C’est une belle bâtisse traditionnelle aux murs épais, ancien relais de poste ayant accueilli Robert-Louis Stevenson lors de son périple cévenol en 1878. On est bien dans cette chambre dont les murs ont gardé une partie de la fraîcheur de la précédente nuit. Il est prudent de laisser les volets fermés sous peine de sentir la température augmenter rapidement !





Après notre installation, nous parcourons à pied et sous 35° le kilomètre qui nous sépare du centre-ville où nous retrouvons nos marques avec plaisir. Revoir des endroits connus et appréciés est toujours plaisant.  





Nous avons pris notre repas du soir à l’auberge, excellente cuisine locale à base de tripoux, d’aligot, d’agneau confit et de poulet à la tapenade, sans oublier le merveilleux fromage local, le Pélardon !

6 août.

Nous avons prévu de nous rendre à Saumane, un petit village à 15 mn de St Jean du Gard, village dans lequel nous avons passé les vacances évoquées plus haut. Des amis de longue date sont présents dans le camping que nous fréquentons habituellement. Camping un peu particulier puisqu’il fait partie des camps GCU (à trouver sur internet…) et fonctionne en autogestion.
Nous prenons le repas en leur compagnie, dans nos valises nous avons apporté un excellent vin local, le St Saturnin et en dessert une spécialité sucrée, la Pascade Cévenole, achetée au marché le matin même.
Baignade prévue pour Edith dans le Gardon, discussions diverses pour moi devant un café sous les châtaigniers. C’est un superbe coin de nature préservée. Pour preuve la quantité impressionnante d’insectes divers qui s’ébattent sur place ; tous les habitués savent qu’il est essentiel de se protéger des piqûres dès que le soleil disparaît.



En fin d’après-midi, nous décidons de rentrer par le chemin des écoliers, à savoir le col du Mercou (que je pratique habituellement à vélo) et le hameau des Bousquets. Ce sont de toutes petites routes, parfois garnies de gravillons, incitant à la prudence, mais porteuses de promesses de paysages reposants et de silence dès qu’on s’arrête. Il m’est arrivé, en partant tôt le matin sur mon vélo, de voir des animaux paressant au soleil du matin, tel ce renard assis sur la rambarde d’un pont qui m’a observé alors que j’approchais très lentement ; ce n’est que lorsque j’étais à environ 5 mètres de lui qu’il a jugé préférable de déguerpir. Magique…





En rentrant à l’hôtel nous constatons qu’une nuée de fourmis traverse une partie de notre chambre, attirées qu’elles sont par l’autre Pascade que nous avions laissée dans la chambre… Une partie de la pâtisserie est perdue, nous éloignons le reste des petits goinfres.

7 août.

Nous avons rendez-vous avec d’autres amis, nordistes et bmistes, à Anduze, 15 km de St Jean. Pas de chance, il pleut. Nous décalons notre départ jusqu’à la fin de l’averse et pouvons profiter du trajet au sec, même si les routes restent humides. Deuxième averse lors de notre plein de carburant, puis le soleil sera là toute la journée. Nos amis  nous attendent avec le barbecue fin prêt et c’est une agréable journée que nous passons en leur compagnie.

8 août.

La tournée des amis continue, nous sommes attendus en fin de journée à St Julien Molin Molette, dans la Loire, limite nord de l’Ardèche.

J’ai entré un itinéraire perso dans les GPS, me fiant à ma connaissance du secteur puis à la bonne vieille carte Michelin que je ne néglige jamais d’emporter. Grosso modo, nous passerons par Alès, Aubenas, Privas, Le Cheylard, St Bonnet le Froid. Une belle proportion de routes « moto »… Nous en avons une fois encore bien profité, surtout sur les « routes à lapins », bordées de vert plutôt que de bleu ! Arrêt pique-nique dans un village paumé à la table d’un bar qui sert de la bière bien fraîche.

Nous arrivons chez notre ami Eric vers 15 h. Super accueil, nous rentrons les motos dans son garage en compagnie de sa Ducati et de sa Harley.
Rafraichissements, même s’il ne fait pas trop chaud, balade dans le village, autrefois centre important de tissage sur soie naturelle, au point que 15 usines y étaient installées, sachant que le village comptait moins de 2000 habitants au début du 20ème siècle. Plusieurs d’entre elles ont été transformées en habitations, la maison de notre ami étant celle d’un ancien patron. Un apéritif bien dosé en terrasse suit puis quelques saucisses grillées et une bouteille de Pic Saint Loup bien née avant une autre marche digestive et nocturne.





9 Août.

Panne d’oreiller ce matin. Mais à 9 h, rendez-vous avec Didier, un autre habitant motard du village, pour gravir la colline locale en compagnie des chiens. 35 minutes de montée alors qu’il fait déjà bien chaud, voilà qui consomme les calories du petit déjeuner ! 40 minutes de descente, douche salvatrice puis je me décide à chercher un hébergement pour le soir. Je déniche une chambre d’hôtes à Ternant, au sud du Morvan, belle terre de motards.



Nous quittons Eric vers midi, après avoir entré dans les GPS le trajet qu’il nous a conseillé, à savoir un passage  par Le Bessat. Effectivement, c’est une route comme on les aime ; cette D 8, menant vers St Etienne, est un régal à tous points de vue.
Nous passons St Etienne facilement et continuons plein nord. Le couple N 7/ N 82 nous permet d’avancer assez vite sous une chaleur lourde assez désagréable. Pause pique-nique près de Roanne. A proximité de Digoin, il devient vraiment pénible de rouler tant il fait chaud, 39° s’affichent au tableau de bord. Je découvre stupéfait qu’il est préférable de rouler visière fermée (ce que je fais très rarement) cela évite l’entrée de l’air brûlant de l’extérieur !
A 16 h, nous parvenons au gîte, exténués. Cette ancienne ferme, sise dans la campagne près de Ternant, est tenue par un couple de hollandais vraiment sympathiques. Bien que cela ne soit pas prévu ce jour-là, Elsa, notre hôtesse, accepte (peut-être devant nos mines défaites !) de nous préparer un dîner. Nous l’en remercions chaleureusement.





Nous disposons du premier étage, chambre, grande salle de bains, salon, TV, excellent Wifi, réfrigérateur garni de boissons fraîches…
La douche est une fois de plus un vrai bonheur. Puis un peu de lecture, à l’ombre dans le jardin avec un petit vent bienfaiteur.

Le mari d’Elsa, Ab, est œnologue et organise des sessions de dégustation. Voilà qui augure bien pour le repas du soir… Nous passons à table en compagnie des propriétaires des lieux et de la sœur d’Elsa, de passage dans la région.
La conversation s’anime, essentiellement en anglais, langue comprise par tout le monde à table. Le repas est simple, des crudités, de solides saucisses du terroir accompagnées et pommes de terre et haricots verts du jardin, du fromage, des fruits et une crème dessert accompagnés effectivement de bonnes bouteilles !

10 août.

Excellent petit déjeuner que nous prenons un peu plus tôt que d’habitude, de ce fait à 9 h 30 les motos sont chargées et nous prenons congé alors qu’il fait 18°, température idéale pour rouler. Nous traversons Luzy, encore quasiment endormie, pour faire un petit crochet par un village dont les panneaux d’entrée de commune sont souvent dérobés. Nous prenons quelques photos, juste pour dire que nous avons passé une partie de nos vacances à Poil.



Le temps se couvre, mais reste sec, il fait 23°. La D 192 et la D 27 que nous empruntons pour aller vers Château Chinon sont superbes, viroleuses, en montée et descente, bien entretenues et désertes à cette heure. On se régale… Il est vrai que nous sommes d’ores et déjà dans le Morvan et que cette région est connue pour ses belles routes à moto. Après Château Chinon, la route est aussi superbe, mais plus « à grande circulation », donc nous roulons dans le flux afin de ne pas avoir de mauvaise surprise. Arrêt/ pause au lac des Settons, un peu tristounet sous ce ciel bas.






Montsauche, Dun, Quarré les Tombes, nous nous élevons parfois en altitude et la température chute jusqu’à 17°, un peu juste avec nos tenues d’été. La route reste sympa jusqu’à Avallon, où nous déjeunons au Flunch local, pas si mal… Puis plein nord vers Troyes, le trajet est un peu ennuyeux, mais on avance. Fère Champenoise, on passe le temps en écoutant la radio, puis on retrouve à proximité d’Epernay quelques portions sans ligne droite qui font du bien.

Nous sommes attendus dans une maison de Champagne qui propose des chambres d’hôtes à Binson et Orquigny. La propriété située à l’entrée du village est belle et bien entretenue.



Muriel, la propriétaire des lieux, s’affaire au jardin lors de notre arrivée. Son accueil est chaleureux.
Notre chambre est un peu petite mais bien équipée. Peu après notre installation, Edith va faire quelques brasses dans la piscine tandis que je me remets en selle pour de menues emplettes. C’est notre dernier dîner pour ces vacances, j’achète donc pour marquer le coup du foie gras et quelques autres douceurs qui seront accompagnés d’une bouteille commandée à Muriel peu avant. Très agréable collation donc, prise dans le jardin, au calme, avant un petit tour digestif dans le village et les vignes attenantes.



11 août.

A 8 h 30 nous sommes déjà au petit déjeuner, royal une fois de plus. Nous démarrons à 9 h 20 en direction de Cuisles à quelques kilomètres de là. Il s’agit du village dans lequel je me rends pour vendanger chaque année en septembre ; bon, ok, ce sera seulement la deuxième fois en 2019. Je tenais à montrer à Edith ces lieux de souffrance, de fatigue et… de beuveries.
La circulation parmi les vignes est très agréable jusqu’ à proximité de Reims, puis nous prenons les autoroutes A26 et A1 pour gagner notre domicile, atteint vers 13 h.
Fin de ce périple d’environ 6 500 km qui nous laissera un grand nombre de très chouettes souvenirs. Et une furieuse envie de retourner au Portugal !!!

Merci pour ce beau voyage... en temps de confinement !

Bonjour,
magnifique périple et quel récit, je n'en ai pas perdu une miette.
Le Portugal sera certainement une de nos futures destinations.
Merci.

Sacré périple que vous avez fait là tous les 2 à 2 motos en plus.
La narration est excellente et c'est très facile à lire, ça donne envie d'être lu. Parfois entre les chapitres c'est un peu long.…
Superbes vacances mais chaud à priori donc pour moi niet, pas possible.
Merci du partage en tout cas et vivement le récit du prochain voyage.

Merci Pierrot.
Un peu long entre les chapitres, certes mais j'ai parfois d'autres choses à faire et chaque épisode me "coûte" environ 2 à 3 h car j'aime peaufiner.

Quant à la chaleur, franchement, il y a eu 3 jours où elle était un peu pénible. L'organisme s'habitue bien et je me surprends à bien mieux tolérer les températures élevées qu'il y a 15 ou 20 ans ; avant je ne supportais pas qu'il fasse plus de 25°. Désormais jusqu' à 30/33, pas de souci.
On mettra de côté les traversées de villes par fortes chaleurs qui sont désagréables de toutes façons !
Franchement, vous auriez tort de vous priver de ce voyage, surtout dans les conditions d'hébergement qui étaient les nôtres... Et le fait d'arrêter de rouler en début ou milieu d'après-midi est très relaxant.

Ouch non, je supporte de moins en moins les températures élevées à moto, suis pas à l'aise, deviens grincheux (encore plus que d'habitude….) ou alors le faire en Mai/Juin maximum peut être.

Idem, on supporte plus les grosses chaleurs,  les hôtels sont choisis en fonction de la disponibilité en clim.
Ça nous coupe de petits endroits pittoresques c'est sûr mais on l'accepte bien volontiers.
La dernière cuisson infernale c'était en remontant la vallée du Rhône par l'autoroute sur un voyage jusqu'à Stockholm fin juin 2017, on avait atteint et parfois dépassé les 40 degrés, je pense même qu'on était en danger, pas d'air si ce n'est celui déplacé par la moto, un bitume brulant, de la circulation, voitures, camions, ralentissements.... j'suis sorti de l'autoroute et grimpé vers les hauteurs à l'est vers la Suisse.
On privilégie normalement mai ou septembre, plus tempéré, quoique des fois.....

Merci pour ce beau compte rendu, j'ai cru que c'était actuel en lisant le titre...

Comme toi Gérard, simplement insupportable pour nous, la chaleur.

Encore merci Philippe de nous faire partager votre sublime voyage

Encore merci Phil !!!